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Nous sommes le lundi de Pâques et, en principe, une séquence politique un peu étrange et inattendue devrait prendre fin dans les prochains jours. Car depuis une semaine et l'incendie de Notre-Dame de Paris, le temps politique français est comme suspendu. Et pourtant les sujets ne manquent pas, entre la campagne pour les élections européennes et les fuites sur les réponses présidentielles aux « gilets jaunes » et au grand débat national. C'est en principe pour jeudi, sauf événement d'actualité inattendu de grande ampleur. Tous les acteurs politiques ont dû s'adapter à un calendrier bouleversé. Comment a été gérée cette séquence politique entre émotion et communication ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Philippe Maarek, professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris-Est-Créteil, spécialiste en Communication politique, directeur du Centre d’études comparées en communication politique et publique, auteur de Communication et marketing de l’homme politique (Lexis Nexis 2014)
- Frédéric Micheau, directeur du Département opinion et politique d’OpinionWay.