Les 5 enfants rapatriés sont très jeunes, âgés de 5 ans et moins et sont particulièrement vulnérables, selon le ministère français des Affaires étrangères. Les combats autour du dernier bastion de l'organisation Etat islamique dans l'est de la Syrie font rage et ceux qui en sortent, essentiellement des femmes et des enfants, sont dans des conditions pitoyables, ils ont manqué de nourriture et de soins durant des semaines, sans compter les traumatismes psychologiques dus à la guerre.
Les enfants rapatriés ce vendredi 15 mars sont orphelins et isolés, précisent les autorités françaises. Pas question donc pour l'instant de ramener les mineurs accompagnés de leurs mères. Concernant les adultes, le communiqué du ministère des Affaires étrangères est clair : « Les combattants et jihadistes ayant suivi Daech (...) doivent être jugés sur le territoire où ils ont commis leurs crimes. C'est une question de justice et de sécurité ».
La position de la France n'a donc pas changé. Il ne faut pas les rapatrier. Alors que des familles et des associations se mobilisent pour leur retour. Les laisser en Syrie ou en Irak en ferait, selon eux, des bombes à retardement.
► Une pétition a été lancée par Marie Dosé demandant le retour de Syrie des enfants de jihadistes français. Elle a recueilli près de 4 500 signatures.