Moins nombreux pour l'acte 16, les «gilets jaunes» veulent maintenir la pression

Pour le seizième week-end consécutif, les « gilets jaunes » ont organisé ce samedi 2 mars des manifestations à Paris et en province. Les autorités font état d'une mobilisation en baisse, avec 39 300 manifestants dans toute la France, dont 4 000 à Paris. Le groupe Facebook « Le nombre jaune » rapporte quant à lui 92 000 « gilets jaunes » dans 150 localités.

A Paris, la mobilisation s'est déroulée dans le calme, avec toujours les mêmes slogans : « On lâche rien », « Macron démission » ou  « Oui au référendum d'initiative citoyenne ». Sur les Champs-Elysées, les commerces sont restés ouverts et la circulation n'a pas été interrompue, malgré l'utilisation de canon à eau contre des agitateurs arrivés en fin de mobilisation.

Plusieurs rassemblements ont également eu lieu en province. Dans des villes comme Lyon, Toulouse, Bordeaux et Alès, la situation s'est tendue en fin d'après-midi, avec des jets de projectiles côté manifestants et l'utilisation de gaz lacrymogènes et de canons à eau par les forces de l'ordre.

A Nantes en revanche, des heurts ont débuté dès le début de la mobilisation. Selon l'AFP, des bouteilles de verre, des pétards, voire des bouteilles d'acide ont été lancées vers les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de tireurs de balles de défense. Trois ou quatre personnes ont été légèrement blessées, selon la préfecture.

Certains « gilets jaunes » parisiens ont reconnu qu'il y avait moins de monde pour cet « acte XVI », tout en contestant les chiffres officiels. « Mais l'important, c'est de maintenir la pression jusqu'à la manifestation du 16 mars, où l'on sera tous dans la rue pour marquer les quatre mois du mouvement et la fin du grand débat, ou plutôt de la grande mascarade », a souligné ce groupe de gilets jaunes.

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