« Il faut maintenant dire que lorsqu'on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire ». Ces mots d'Emmanuel Macron sonnent comme une mise en garde.
En répondant ainsi au président de la région Grand Est, le LR Jean Rottner, qui l'appelait à faire preuve « d'autorité » après 15 samedis de manifestations, le chef de l'Etat marque sa détermination à combattre les violences dans les manifestations des « gilets jaunes ».
Emmanuel Macron plus ferme que jamais ajoute même que « c'est un miracle qu'après autant de samedi avec cette violence, il n'y ait eu aucun mort à déplorer de la part des forces de l'ordre ». Le chef de l'Etat défend ainsi les policiers et les gendarmes souvent mis en cause notamment pour l'usage qu'ils font des lanceurs de balles de défense en saluant leur « travail remarquable ».
Emmanuel Macron estime qu'on ne peut pas être dans « une démocratie de l'émeute » mais n'envisage pas pour autant d'interdire les manifestations.
surtout le président de la République reconnait « la vitalité, la force, le caractère incontestable de la demande légitime de millions de Français » qui ont soutenu le mouvement des « gilets jaunes ». Pour lui, la place est maintenant « au débat, à la réponse démocratique ». Une manière de dire qu'elle n'est plus aux manifestations.