Edouard Philippe se frotte à son tour au débat citoyen

Il aura fallu un peu de temps, mais le Premier ministre s’est à son tour lancé dans le « Grand débat ». Edouard Philippe s’est invité vendredi soir par surprise dans un débat citoyen à Sartrouville, dans la banlieue parisienne.

Comme Emmanuel Macron, Edouard Philippe a longuement écouté, studieux, en prenant des notes… Et comme Emmanuel Macron, il a pu mesurer la colère sur l’ISF et la disparité des salaires. Comme boucler ses fins de mois avec un SMIG interroge indigné un participant ?

Face à la grogne, le Premier ministre a écouté, longtemps… Puis il a fait la pédagogie des réformes et promis, entre autres, que dans deux ans un point serait fait sur cette question de l’ISF  « On peut se tromper. Et quand on se trompe, eh bien il faut dire : on s’est trompé », assure Edouard Philippe.

Transition écologique, retraite, vivre ensemble… Edouard Philippe s’est dit ouvert à tous les débats. Sauf un : le RIC, le référendum d’initiative citoyenne. « Je sais ce que j’en pense, moi, du RIC : si je voulais le dire en une formule, je vous dirais que le RIC, il me hérisse. Je ne suis pas pour ».

Trois heures de discussion, il est presque minuit quand le Premier ministre clos son premier débat, visiblement soulagé. « Mais enfin, c’est vachement respectueux, quand même ! On peut parler ! Disons-le, pour les gens qui n’étaient pas là et qui vont voir un extrait et vont dire : ‘Ah, c’était tendu !’ Pas du tout ! La vérité c’est qu’on peut parler. C’est qu’on peut échanger, c’est qu’on peut s’entendre. J’ai appris des choses ce soir. Donc, merci ! ».

Les applaudissements et une promesse : Le Premier ministre participera à d’autres débats.

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