Le moment de ce retour pose question, notamment à cause du mouvement des « Gilets jaunes », qui fragilise l'exécutif depuis bientôt une semaine. Il conteste, via les prix des carburants, la taxe carbone, qui était chère à... Nicolas Hulot.
Dans les rangs de la majorité, on grince donc des dents à l'idée de son retour sur le devant de la scène. Le député LREM Bruno Bonnell n'est pas des plus tendres : « J’espère qu’il sera un observateur positif. Vous savez, je suis surtout marqué par le fait qu’il ait disparu aussi vite de nos conversations, parce qu’on est passé à autre chose, on est passé dans l’action. »
Nicolas Hulot vient-il ce mercredi soir régler des comptes ? Vient-il annoncer son retour sur la scène politique à quelques mois des élections européennes ? « Non, assure l'un de ses proches, le député En Marche Matthieu Orphelin. Il revient juste parler d’écologie », après trois mois de silence.
La démission de Nicolas Hulot remonte au 28 août. En direct et manifestement sans l'avoir prémédité, le ministre de la Transition énergétique avait annoncé son départ à la radio, regrettant d'être « seul à la manœuvre sur les enjeux environnementaux ». Une démission surprise qui avait inauguré la rentrée calamiteuse de l'exécutif.