D'après ses enseignants, ce n'est pas un lycée habitué à ce genre de choses. Ce genre de choses, c'est cette scène où un élève de première pointe un pistolet au visage de sa professeure en lui ordonnant de l'inscrire comme « présent » dans le cahier de classe.
Très vite, la vidéo de l'événement fait le tour des réseaux sociaux, ce qui a poussé cet adolescent à se rendre à la police accompagné de son père.
Aussitôt placé en garde à vue et présenté à un juge pour enfants, il reconnaît les faits, mais les minimise, assurant avoir voulu rigoler. L'arme n'étant en réalité qu'un pistolet à billes.
L'affaire provoque en tout cas un grand émoi dans la communauté éducative. Le rectorat, les différents syndicats d'enseignants ont tous apporté leur soutien à cette professeure.
C'est le cas également de plusieurs responsables politiques. Emmanuel Macron en tête. Le chef de l'Etat a demandé au ministre de l'Education nationale de prendre toutes les mesures pour que de tels faits ne se reproduisent pas.
Jean-Michel Blanquer et son homologue à l'Intérieur, Christophe Castaner ont ainsi annoncé la tenue la semaine prochaine d'un comité stratégique sur la question avec pour objectif la mise en place d'un plan d'action.