Ces perquisitions sont menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris.
La première des perquisitions concerne de présumés emplois fictifs d'assistants parlementaires européens. La seconde porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle. Elle fait suite au signalement du président de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
La France insoumise souligne quant à elle que l'enquête sur les emplois fictifs a été ouverte en raison « d'une dénonciation d'une élue d'extrême droite, Sophie Montel, qui avouait elle-même qu'elle n'était pas sérieuse. »
Et pour ce qui est des comptes de campagne, la France insoumise affirme que la Commission nationale des comptes de campagne a validé en février les comptes de Jean-Luc Mélenchon sans relever aucune irrégularité.
Le mouvement ajoute que ce n'est pas le cas pour ceux d'Emmanuel Macron. Le chef de file des Insoumis avait par ailleurs demandé dès début juin le réexamen de tous les comptes de campagne pour prouver publiquement son honnêteté.
Suite aux perquisitions, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une « énorme opération de police politique ». « C'est un coup de force contre nous parce que c'est destiné à nous faire peur et à m'intimider pour ce qui me concerne, c'est un échec total. C'est eux qui vont avoir peur du retour de bâton ».
A l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a d'ailleurs pris la parole pour fustiger les perquisitions dont son parti a été l'objet. Une intervention applaudie par les députés du Rassemblement national. Le parti d'extrême-droite est lui aussi visé par plusieurs enquêtes judiciaires et sa présidente, Marine le Pen estiment que ces procédures violent la séparation des pouvoirs.