Très attendu sur ce sujet de société ultra-sensible, le Comité national d’éthique réaffirme sa position prise en 2017. Oui, au nom de l’égalité, il se prononce en faveur de l'élargissement à toutes les femmes de la PMA, technique réservée aujourd'hui aux seuls couples hétérosexuels infertiles.
Le Comité souhaite aussi que les enfants conçus grâce à cette méthode d’insémination artificielle puissent accéder à leurs origines. Il préconise par conséquent la levée de l’anonymat des futurs donneurs de sperme, à condition que ceux-ci soient d’accord.
Il se déclare aussi favorable à la possibilité de proposer à toutes les femmes qui le souhaitent, sans toutefois les y encourager, de congeler leurs ovocytes pour une utilisation ultérieure.
Toutes les propositions du Comité d’éthique, celles concernant la procréation mais aussi celles portant sur la génétique, les dons d’organes, la recherche sur l’embryon ou encore les neurosciences, seront maintenant soumises au débat parlementaire. Notre rôle n’est que consultatif, soulignent les 40 « sages » de cette instance indépendante.
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