A l'ONU, Emmanuel Macron n'aura plus l'atout du nouveau venu

Emmanuel Macron est lundi à New York pour assister à l'Assemblée générale des Nations unies. Après des premiers pas très commentés dans cette arène internationale l'année dernière, le président de la République française va devoir montrer comment il entend continuer à jouer dans la cour des grands et entretenir sa différence.

Cette fois-ci, Emmanuel Macron ne bénéficiera pas de l'effet découverte, de l'attente et de la curiosité qu'il avait suscitées il y a un an lors de son premier déplacement à l'ONU, en tout nouveau président français d'à peine 40 ans.

C'est sa deuxième fois à New York et de l'eau a coulé sous les ponts depuis ce premier discours à la tribune de l'Assemblée générale où il avait voulu porter la voix des oubliés, l'Afrique en particulier, se faire l'ardent défenseur du multilatéralisme et le champion de l'Europe. L'heure est cette année moins à l'espoir, plus au réalisme.

L'enjeu pour Emmanuel Macron va être de valoriser les avancées qu'il a tout de même réussi à obtenir, par exemple sur la question environnementale. Il va participer à la deuxième édition du One Planet Summit, lancé à Paris en décembre 2017.

Il va aussi essayer de positionner la France comme une puissance médiatrice. Sur le dossier du nucléaire iranien notamment. Une rencontre avec le président Rohani est programmée. Et comme l'année dernière, c'est par un tête-à-tête avec Donald Trump qu'Emmanuel Macron va débuter son déplacement à New York.

Même si leurs désaccords sont nombreux, les deux hommes gardent le contact. Emmanuel Macron espère d'ailleurs la venue de Donald Trump à Paris le 11 novembre pour célébrer le centenaire de la Première Guerre mondiale.

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