Thomas Martin-Dimichele, membre de la Fage, un syndicat étudiant, s'occupe tous les jours des naufragés de Parcoursup. Les lycéens peuvent contacter le syndicat. Parmi les demandes, il y a celle de cette lycéenne.
« Elle a été refusée dans tous ses deux Parcoursup, explique-t-il. Elle a alors demandé de l’aide à la commission d’accès à l’enseignement supérieur qui est là justement pour orienter les étudiants qui n’ont eu que des refus. Et cette commission au lieu de l’orienter vers une filière qui lui correspondrait a décidé de l’orienter vers un diplôme d’université, donc un diplôme facultatif, qui a vocation à lui permettre pendant un an de mûrir son projet d’orientation. Or, nous dit-elle, son projet d’orientation est déjà mûri, elle sait déjà ce qu’elle veut faire. »
La solution : proposer une autre formation à la bachelière ou contacter directement la commission d'affectation. 80 000 jeunes restent sans proposition et ne sont pas accompagnés par ces commissions de la deuxième chance.
Un problème d'après le président de la Fage, Jimmy Losfeld : « Je constate que ces commissions peinent à se réunir et il faudrait leur mettre un petit coup de fouet parce que je remarque que beaucoup de rectorats réduisent leur nombre de réunions dans la période estivale, pour les vacances. Ce qui ne me semble pas forcément être une bonne chose, loin de là, parce qu’il y a des jeunes qui attendent. »
Contacté par RFI, le ministère de l'Enseignement supérieur rappelle que le processus est loin d'être terminé. Il s'achèvera après la rentrée, le 21 septembre.