Entre les deux dirigeants du parti, la rupture semble bel et bien consommée. Pas un jour sans que Virginie Calmels ne critique la ligne très droitière de Laurent Wauquiez. Et ce dimanche encore, dans la presse, la charge est très lourde.
La juppéiste confie sa déception, dit avoir cru avec sincérité à la volonté de rassemblement de Laurent Wauquiez, avant de regretter qu’il ne défende finalement que sa propre ligne, sans concertation aucune. « Je ne partage pas cette vision », assure-t-elle.
Et de fustiger « une droite qui se rétrécit et se déporte vers les extrêmes ». Nicolas Sarkozy reste « le président de cœur de cette famille politique », ajoute-t-elle, comme une ultime provocation. Au passage, elle refuse tout net d’être tête de liste pour les européennes de mai 2019 et se donne quelques semaines pour savoir si elle reste chez Les Républicains.
Ainsi défié par sa numéro deux, remis en cause dans son leadership, Laurent Wauquiez pourrait trancher bien avant cela, comme le lui demande son entourage, qui l’invite à débarquer Virginie Calmels.