C'est le deuxième round dans le combat qui oppose le gouvernement aux cheminots. La règle du jeu établie par les syndicats, à savoir deux jours de grève sur 5, complique les anticipations des usagers.
Le mouvement qui va durer jusqu'à lundi matin devrait être suivi, selon la direction, par 35% des salariés indispensables au fonctionnement du service : les conducteurs, les contrôleurs et les aiguilleurs, entrainant encore de fortes perturbations.
La CGT a même laissé planer la menace que le mouvement prévu jusqu'à fin juin se poursuive au-delà de cette date, si aucune véritable négociation ne s'engageait avec le gouvernement.
Pour l'instant, le blocage est total entre les syndicats et la ministre des Transports Elisabeth Borne sur le statut des cheminots, la reprise de la dette de la SNCF et les recrutements dans l'avenir.
Cette grève du rail et les mouvements sociaux qui se multiplient par ailleurs ont conduit Emmanuel Macron à s'exprimer jeudi prochain sur TF1. Car, dit-on à l'Elysée, peut-être certaines mesures ont-elles été mal comprises, parce que mal expliquées.
Grèves : quel impact sur le tourisme ?
La série de grèves prévues à Air France et à la SNCF pèse déjà sur l'activité touristique française. La France a connu une fréquentation record l'année dernière, mais ces grèves sont préjudiciables en terme de chiffre d'affaires et d'image pour les touristes étrangers. Si cela dure, l'impact sur ce secteur est inévitable comme l'explique Didier Arino, directeur général associé du cabinet Protourisme.
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