Pourquoi changer une méthode qui a fait ses preuves ? En 2016, la « Grande marche » d'Emmanuel Macron avait donné un élan à sa campagne victorieuse. C'est donc la même recette qui est appliquée pour l'Europe cette fois.
« Qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans l'UE ? » « Que demanderiez-vous à l'UE pour améliorer votre quotidien ? » Voilà un extrait du questionnaire que les militants d'En marche soumettront aux citoyens. L'objectif est de frapper à la porte de 100 000 foyers.
C'est le patron du parti, Christophe Castaner, qui naturellement donnera l'exemple ce samedi à Tours. Le mot d'ordre à ses troupes est « Ecouter, sans juger, mais pour comprendre ».
L'opération va coûter 200 000 euros. Il s'agira à partir des réponses récoltées de nourrir le programme du parti, dont la ligne pro-européenne n'est pas la plus facile à défendre, à l'heure où les eurosceptiques et les europhobes ont le vent en poupe.
Un proche d'Emmanuel Macron le reconnaît : « notre proposition est claire, il s'agit maintenant de devenir convaincant. »
Faire aimer l'Europe, le défi est de taille pour le parti présidentiel qui s'y prend donc très tôt : à 14 mois de l'échéance.
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