Le Grand Paris Express est un chantier pharaonique rattrapé par la réalité du terrain. C'est ce que constate Edouard Philippe.
« Ce dépassement financier intervient dans un contexte où des incidents surviennent déjà alors que le gros des travaux n’a pas commencé, a affirmé le Premier ministre. Mon rôle, c’est de rappeler le principe de réalité, redonner de la robustesse à un projet qui sinon pourrait trembler sur ses bases. Cela veut dire : confirmer la volonté de l’Etat de mener à bien ce projet à l’horizon 2030 dans toutes les composantes initialement prévues et de le rendre totalement irréversible ».
La ligne 14 doit ainsi relier à temps Saint-Denis Pleyel - où sera installé le village olympique - à l'aéroport d'Orly, et le tronc commun des lignes 16 et 17 permettra d'aller de Pleyel à la gare du Bourget, à proximité de plusieurs sites olympiques.
Mais les autres tronçons devraient prendre entre trois et six ans de retard, comme l’explique Elisabeth Borne, la ministre des Transports. « L’objectif reste le même, faire au plus vite mais en maîtrisant strictement les coûts à terminaison et en respectant les délais qu’on aura fixé » a-t-elle lancé.
3,5 milliards d'économies restent à trouver. Gilles Carrez, député de Les Républicains fera prochainement des propositions au gouvernement.