Des avocats français en robes noires brandissant les portraits d’autres avocats, égyptiens, ceux-là. « Tous solidaires » dit la banderole.
« Ces confrères sont tous emprisonnés ou mis en cause du fait de la défense d’autres personnes. Donc c’est bien la défense qui est attaquée. Et pourquoi on attaque la défense ? Parce que le fait d’attaquer la défense ça limite la liberté aussi de ceux qui s’engagent politiquement », souligne Florian Borg qui représente les Avocats européens démocrates.
Le rassemblement symbolique a lieu à quelques pas de l’Ambassade d’Egypte en France ou deux avocats français sont reçus.
Le vice-bâtonnier de Paris Basile Ader est l’un d’entre eux. Il vient de remettre une liste de 20 avocats égyptiens ayant été inquiétés dans leurs pays.
« Pour nous, la communauté des avocats, elle est universelle, donc ce n’est pas une action qui est simplement protestataire. C’est une action que nous voulons efficace et qui doit porter des résultats. Et j’espère que cette entrevue avec l’ambassade d’Egypte nous permettra d’avoir pour ces 20 confrères des réponses qui permettront de leur venir en aide », dit-il.
Ahmad Abdallah, Malek Adly, Mahinour al Masry sont quelques-uns des avocats égyptiens ayant connu arrestations, détention provisoire, perquisition ou interdiction de voyager.
► A télécharger : journée internationale de l'avocat en danger consacrée aux Egyptiens de l'Observatoire international des avocats en danger (OIAD)