Emmanuel Macron va commencer son déplacement en visitant à Croisilles l'un des centres d'accueil et d'évaluation des situations administratives dans lequel sont envoyés les migrants qui échouent à Calais.
Une manière d'expliquer en situation sa politique d'asile et d'immigration qui vise à accélérer les procédures pour les migrants qui peuvent déposer des demandes d'asile et à raccompagner les autres à la frontière.
Après la polémique provoquée en décembre par une circulaire du ministère de l'Intérieur visant à permettre à des agents préfectoraux d'entrer dans les centres d'accueil pour recenser les migrants, le chef de l'Etat va essayer de désamorcer lui-même les critiques.
Il ne va pas entrer dans le détail de la loi asile et immigration qui sera présentée par Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, au mois de février, mais va s'assurer que les orientations qu'il a définies sont mises en œuvre sur le terrain par les forces de l'ordre devant lesquelles le chef de l'Etat va prononcer un discours à Calais dans la caserne de gendarmerie pour les appeler à l'exemplarité, mais aussi par les élus locaux et les associations qu'il doit rencontrer en fin de journée.
Premier bémol dans ce déplacement, deux associations - l'Auberge des migrants et Utopia 56 -, ont d'ores et déjà décliné l'invitation du chef de l'Etat.
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