La France est l’un des pays d’Europe où la demande d’asile a été la plus forte l’année dernière. Quelque 100 412 demandes ont été déposées, 17 % de plus qu’en 2016. « Un niveau historique, mais nullement un afflux massif », selon Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra, qui en commentant ces chiffres remarque que la France est capable de gérer la situation.
Au final, près de 43 000 personnes se sont vues accorder le statut de réfugié, un peu moins que l’année précédente. Le premier pays d’origine des demandeurs a été l’Albanie. Les ressortissants de ce pays étaient 7 630 à avoir sollicité la protection française. Le petit Etat des Balkans étant pourtant considéré comme « sûr ». Seuls 6,5 % parmi eux ont obtenu satisfaction.
Le deuxième pays d’origine des personnes cherchant l’asile en France, l’Afghanistan, a représenté près de 6 000 demandes, dont 83 % ont été acceptées. Mais l’année 2017 a aussi vu l’émergence de nouveaux profils de demandeurs, originaires d’Afrique. Les Soudanais, très nombreux depuis 2015, ont été désormais rejoints par les Guinéens, les Ivoiriens, les Congolais et les Algériens.
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