Pour Geoffroy Didier, porte-parole des Républicains, le rétablissement des peines plancher comme d'une « nécessité ». Créées sous Sarkozy puis supprimées sous Hollande, elles prévoient une peine minimale incompressible pour certains crimes et délits.
La pétition lancée ce lundi par le parti de droite est présentée comme la réponse à l’agression de deux policiers à Champigny-sur-Marne, en banlieue parisienne, dans la nuit du 31 décembre. « A chaque fois qu’un policier ou un gendarme fait l’objet de violences, c’est la République toute entière qui est défiée », juge Geoffroy Didier.
Symboliquement, Laurent Wauquiez a été le premier à signer. Elu il y a bientôt un mois, le président du parti brille par absence. Depuis le 1er janvier, il n'a effectué aucune intervention médiatique et son agenda est vide. Il n'a à son actif que quelques tweets. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes peaufine son organigramme en vue du conseil national du 27 janvier, qui marquera la véritable rentrée politique du mouvement
En attendant, le parti de la rue de Vaugirard ne peut pas se permettre de disparaitre des radars médiatiques. Surtout face à un exécutif qui multiplie les annonces. Cette pétition est donc un moyen pour les Républicains à la fois de marquer le coup en ce début d’année et de parler sécurité, l'un des grands marqueurs de la droite. Bref d’essayer de redevenir le parti d’opposition qu’il était.