En moyenne, un salarié français va manquer 35 jours de travail par an. Un chiffre qui ne cesse d'augmenter depuis 2010 et qui concerne tous les secteurs.
Contrairement aux idées reçues, le privé est lui aussi touché par le phénomène, avec de grandes disparités selon les branches. Ainsi, par exemple, presque un ouvrier sur deux va poser une journée d'arrêt maladie par an. Quand les cadres ne seront qu'un sur quatre.
Un phénomène qui illustre ce qui constitue sans doute un problème plus profond : celui des contraintes au travail et de la pénibilité. Des écueils qui, selon les pouvoir publics, pourraient ne plus une être une fatalité. Il faudrait mieux organiser le travail et les horaires au sein des entreprises. Ce sont alors la moitié des arrêts maladies qui pourraient être évités.
L'étude dresse le même constat dans le secteur public, même si la tendance est plus marquée. Dans les collectivités territoriales par exemple, près d'un agent sur deux est absent au moins journée par an.
Mais là aussi on observe des disparités, entre titulaires et précaires notamment. Ces derniers s'arrêtent presque quatre fois moins. Un phénomène qui trouverait sa source dans la crainte d'être mal vus par leur direction.