A la Une: la polémique entre Trump et le monde du sport n’en finit plus

Le football américain a livré une nouvelle démonstration d’union à l’occasion du match du lundi soir.Et pas n’importe quel match puisqu’il s’agissait des Dallas Cowboys contre les Arizona Cardinals. Match qui se jouait à Dallas. Cette équipe texane, comme le précise le Dallas Morning News est la plus suivie et représente en quelque sorte l’équipe qui symbolise le plus ce pays, selon le quotidien. Jusqu’à présent, aucun joueur de cette équipe n’avait mis un genou à terre et baissé la tête durant l’hymne américain.

Pour rappel, c’est Colin Kaepernick, ancien joueur des 49ers de San Francisco qui a le premier mis un genou à terre durant l’été 2016 pour protester contre les violences policières à l’encontre de la communauté afro-américaine. Ce que Donald Trump considère comme un manque de respect pour l’hymne et le drapeau américain. Le président a d’ailleurs ensuite appelé les propriétaires de ces équipes à licencier les joueurs qui agissaient de la sorte.

Ce lundi 25 septembre, devant des millions de téléspectateurs, tous les joueurs, mais également les entraîneurs, le propriétaire, ainsi que toute sa famille étaient sur la pelouse, bras dessus, bras dessous avant de poser un genou à terre et de baisser la tête. Une initiative longuement discutée entre joueurs et staffs techniques, selon le quotidien. Et la présence du propriétaire de cette franchise sur la pelouse avait une valeur ajoutée, puisque Jerry Jones a contribué au financement de la campagne de Donald Trump à hauteur d’un million de dollars. Jusqu’à présent, cette équipe était la seule à ne pas avoir communiqué suite aux critiques de Donald Trump. Quoi de mieux que cette démonstration hier soir pour montrer à l’Amérique son désaccord avec le président américain, conclut le quotidien texan.

Les critiques s’accumulent aux États-Unis contre le nouveau décret migratoire

« Un décret qui n’a toujours aucune justification », titre le Washington Post ce matin. « Un décret qu’on a déjà vu », titre quant à lui l’éditorialiste du New York Times. La question centrale que doivent se poser les gens suite à cette nouvelle version du décret migratoire, selon le quotidien, est : est-ce qu’il va mieux protéger les Américains ? La réponse est « non », selon le New York Times. Est-ce qu’une attaque terroriste a été menée ces vingt dernières années par un ressortissant d’un des pays visés par ce décret ? « Non », précise le quotidien. Est-ce qu’il restreint véritablement les possibilités d’obtenir un visa.

Eh bien, la réponse est encore « non » pour l’éditorialiste puisque les États-Unis, selon lui, étaient déjà l’un des pays où il était le plus compliqué à obtenir un visa. L’éditorialiste du Washington Post est sur la même longueur d’onde, ajoutant que même le département de Sécurité intérieure avait expliqué après la signature du premier décret migratoire que la plupart des attaques terroristes menées aux États-Unis l’avaient été par des citoyens américains.

Le projet républicain de réforme de la santé mal engagé

La réforme du système de santé aux États-Unis, véritable épine dans le pied pour Donald Trump, semble encore une fois mal engagée, comme le précise le LA Times ce matin. Après John McCain et Rand Paul qui avaient déjà annoncé leur opposition, hier Susan Collins les a rejoints. Et trois voix en moins suffisent pour une nouvelle fois mettre en échec une promesse du parti républicain et également du candidat Donald Trump.

Susan Collins, sénatrice du Maine, n’a pas fait dans la demi-mesure, détaille le quotidien, puisque dans le communiqué qu’elle a diffusé pour s’expliquer sur son choix elle n’hésite pas à parler de proposition bâclée aux conséquences graves pour les patients.

Des listes qui posent problème en Colombie

Les listes des membres des FARC qui sont à même de bénéficier de l’amnistie dans le cadre de la justice transitionnelle prévue dans les accords de paix comptent des noms qui étonnent, selon El Tiempo. Le quotidien publie un article aujourd’hui sur vingt et un narcotrafiquants qui sont parvenus à faire inscrire leur nom sur ces listes. Vingt et une personnes recherchées par la justice américaine et qui devraient donc prochainement être extradées.

El Tiempo explique comment ces noms ont atterri sur ces listes. Deux d’entre eux opéraient dans des zones de désarmement et ont profité de la présence de membre des FARC et de la commission d’application des accords pour se fondre dans la masse et ajouter leur nom sur ces listes. Les dix-neuf autres, déjà emprisonnés, se sont joints à un groupe de combattants des FARC incarcérés et se sont fait passer pour des guérilleros. Le travail de vérification est colossal, précise El Tiempo puisque pas moins de quatorze mille noms figurent sur ces listes.

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