Vladimir Poutine reçu au château de Versailles dès le mois de mai, Donald Trump invité sur les Champs-Elysées pour le défilé du 14-Juillet... Dès les premières semaines de son quinquennat, Emmanuel Macron a affiché son intention de dialoguer avec les puissances.
Parler avec Moscou après les tensions sur l'Ukraine et la Syrie qui ont marqué la relation franco-russe ces dernières années. Parler avec Washington malgré la période d'incertitude ouverte par l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
Mais c'est en Europe qu'Emmanuel Macron se montre le plus actif. Déplacement très remarqué la semaine dernière pour se saisir de la question des travailleurs détachés, au prix d'une joute verbale avec la Pologne, et mini-sommet Europe-Afrique ce lundi à Paris pour parler de la crise migratoire : enjeu nord-sud et sujet ultra-sensible en Europe.
Les premiers mois de la présidence Macron voient aussi le chef de l'Etat au chevet de la Libye, réunissant sur le sol français les deux rivaux libyens : Fayyed al-Sarraj et le général Haftar.
A propos de la Syrie, Emmanuel Macron confirme que le départ de Bachar el-Assad n'est plus une priorité pour la France, sans pour autant tourner le dos à l'opposition syrienne en exil, dont le n°1 a été reçu à l'Elysée le mois dernier.
■ Quand les ambassadeurs de France se livrent au «speed-dating»
La semaine des ambassadeurs a commencé ce lundi avec un « speed-dating », un tête à tête de 15 minutes entre les ambassadeurs français de 170 pays et plus de 400 entrepreneurs. Des rendez-vous qui permettent aux entreprises, sélectionnées en amont, de présenter leurs projets et de mieux connaître les opportunités dans le pays de leur choix.