La France Insoumise, ce sont d’abord des coups d’éclat : 5 euros de pâtes et des boîtes de conserve posées sur un pupitre, tout ça pour dénoncer la baisse de l’aide personnalisée au logement (APL), c'est du jamais vu. Il y a également ce départ en trombe de l’Assemblée orchestrée par Jean-Luc Mélenchon, après un cafouillage sur le déroulement d’un vote : « Eh bien débrouillez-vous entre vous, nous on s’en va. »
Ce sens de la formule n'a pas empêché de jeunes orateurs de tirer leur épingle du jeu. Malgré le rejet de 130 amendements déposés par son groupe, le jeune député Adrien Quatennens n'a pas hésité à mener un réquisitoire en règle contre la réforme du Code du travail, non sans une pointe d'ironie.
« Le problème du Code du travail tient dans son épaisseur, mais depuis quand juge-t-on l’efficience d’un document à son épaisseur ? Trouvez-vous aussi que l’annuaire soit trop épais ? Si tel est le cas, je vous laisse me dire quelles sont les pages que vous verriez bien arrachées. »
Autre cheval de bataille, la prolongation de l’état d’urgence, que le jeune député de La France insoumise Ugo Bernalicis, n’a pas hésité à fustiger. « Il est irresponsable de faire croire que c’est en reconduisant l’état d’urgence ad vitam aeternam que l’on prévient les actes terroristes. »
Face à une majorité écrasante, le groupe présidé par Jean-Luc Mélenchon compte sur les mouvements sociaux d'octobre prochain pour confirmer son tout nouveau rôle.