« Il faudrait une révolution. » Une révolution au bout d'une vie de lutte. Parmi les militants rassemblés place de la République, certains ont dépassé les 70 ans et ils s'inquiètent pour l'avenir des jeunes.
« Vivre avec la menace permanente d’être licencié, sans aucune sécurité d'emploi, de la précarité, du temps partiel… Nos jeunes, c’est affreux ce qu’ils vont vivre, et les vieux, ça va être sévère aussi », estime Josette Vessière, directrice d'école à la retraite et ancienne syndicaliste FO.
Jean-Baptiste a écrit « Halte à la casse du Code du travail » sur un immense panneau. « On doit maintenir nos acquis sociaux. Cela fait des années maintenant que l’on nous détricote des acquis sociaux pour lesquels nos grands-parents sont morts. C’est horrible. On trahit les luttes de 1936. Ce que nous voulons, c’est la justice sociale et il n’y a pas de justice sociale en ce moment. Nous sommes gouvernés par des nantis », dénonce-t-il.
« Résistons, résistons », scande la foule. Le but des Insoumis maintenant, c’est d’expliquer autour d'eux les dégâts que la loi annoncée risque de causer selon eux, pour que la résistance s’amplifie.
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