Benoît Hamon quitte le PS et lance le «mouvement du 1er juillet»

Il a finalement pris sa décision. Après 30 ans au PS, Benoît Hamon a annoncé à l'occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » devant plusieurs milliers de personnes à Reuilly en banlieue parisienne qu'il quittait le Parti socialiste. Entre le parti de la rue de Solférino à Paris et lui, c'est donc bien fini.

Adieu au parti et à ses grandes figures. Mitterrand, Rocard, Jospin, Aubry : Benoît Hamon les a salués avant d'évoquer ses modèles d'avenir, comme l'Américain Bernie Sanders ou le Britannique Jeremy Corbyn.

Comme eux, l'ex-candidat à la présidentielle veut s'appuyer sur la jeunesse. Bâtir ce qu'il appelle « la nouvelle maison commune de toute la gauche ». Les écologistes Yannick Jadot et Cécile Duflot avaient d'ailleurs le sourire sur la pelouse détrempée de Reuilly.

Cette décision, comme certains des proches de Benoît Hamon, ils l'attendaient. Comme un signe avant coureur, la semaine dernière l'ex-candidat à la présidentielle avait d'ailleurs séché le Conseil national du parti. Benoit Hamon avait préféré la gay pride.

Lâché dans la même semaine et par Benoit Hamon et par Manuel Valls, le PS et ses 31 députés voit son avenir encore s'assombrir.

Commentaire mi-ironique mi-amer de Sébastien Denaja, ex-député PS, socialiste légitimiste, sur les réseaux sociaux : « Cherche colocataire pour reconstruire vieille maison en ruine ».

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