Les législatives les ont laminés, pulvérisés. Les socialistes, qui comptaient 284 députés dans la précédente législature, ne sont désormais plus qu'une trentaine à siéger au palais Bourbon. Et la déroute n'a fait qu'accroître les divisions et tensions.
Entre opposants farouches d'un côté, et soutiens de l'autre à la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron, la fracture est réelle, les positions irréconciliables.
La direction du parti devrait proposer ce samedi au Conseil national de se prononcer contre le vote de confiance au gouvernement Philippe, mais en laissant la porte ouverte à l'abstention.
Le Conseil national validera-t-il cette position, alors que certains parlementaires se disent d'ores et déjà prêts à voter la confiance le 4 juillet prochain ? Les débats promettent d'être animés à la Maison de la chimie.
Quant à la question de la nouvelle direction collégiale du parti, elle été renvoyée à un prochain Conseil national, le 8 juillet.