Venir soutenir des candidats qui ont, pour beaucoup de toute façon, le vent en poupe. C’est avant tout une manière pour Edouard Philippe de commencer à prendre ses marques, tisser des liens avec des députés qu’il connaît peu. Une manière aussi, plus discrètement, de rester proche de certains de ses amis de droite.
Un message pour Pierre-Yves Bournazel, face à Myriam El Khomri à Paris, et surtout un coup de pouce en forme de flirt avec la ligne jaune à Maël de Calan, candidat Les Républicains dans le Finistère, face à une candidate… En marche ! Un geste d'amitié, dit-on à Matignon, où l'on souligne aussi que Maël de Calan a annoncé vouloir voter la confiance au gouvernement.
Le Premier ministre suit aussi avec attention le parcours d'une dizaine de candidats LR. De potentiels futurs élus qui pourraient être des soutiens précieux. Nommé chef du gouvernement sans avoir été ministre, Edouard Philippe le sait : il doit prouver qu'il a les épaules pour ce poste réputé comme le plus dur de la Ve République.