C'est un des candidats frontistes qualifiés pour le second tour qui l'explique : le Front national va tenter cette semaine de créer un véritable électrochoc pour remobiliser son électorat : « on va leur rappeler les enjeux de cette élection » précise-t-il.
En clair, les candidats de la formation d'extrême droite vont tout au long de la semaine cogner contre Emmanuel Macron sur l'immigration et l'islam.
« Avec Mme Merkel, il va favoriser l'immigration massive et des textes vont être votés pour accélérer l'islamisation de la société » assure ce proche de Marine Le Pen.
Les candidats FN vont également axer leur discours sur la lutte contre le terrorisme en dénonçant l'impréparation de l'exécutif dans ce domaine et en mettant plus particulièrement l'accent sur la diminution du budget de la défense décidée la semaine dernière par Bercy.
L'économie et le social passent donc désormais au second plan dans l'argumentaire frontiste. La raison ? « Il faut qu'on soit sur nos fondamentaux pour réveiller notre électorat », décrypte ce conseiller de la présidente qui ajoute quelque peu fataliste : « faut pas se leurrer, sans sursaut de mobilisation, nous n'aurons qu'un ou deux députés à l'Assemblée ».