La suppression de 120 000 postes de fonctionnaires promise par Emmanuel Macron, mais aussi le gel du point d'indice ont dominé ce premier échange entre le ministre et les syndicats.
Christian Grolier de Force ouvrière (FO) est sorti déçu de la rencontre. « Pas de bonnes nouvelles. On a malheureusement confirmation des orientations du président de la République sur des points qui ne nous convenaient pas : suppressions de postes, jours de carence et gel du point d’indice. Pour les fonctionnaires, on ne voit pas de nouveautés à ce stade par rapport au quinquennat précédent. »
Même son de cloche du côté de la FSU. Bernadette Groison est restée sur sa faim.
« On est encore dans l’attente de savoir quel est réellement le projet du gouvernement sur la fonction publique parce que nous avons un peu du mal à comprendre vraiment ce que le gouvernement veut faire aujourd’hui des services publics et donc des rôles qui reviendront aux agents. Nous avons bien compris qu’il y avait aussi l’étape des élections législatives qui pesait un peu dans le paysage, donc nous allons attendre d’y voir un peu plus clair encore dans quelques semaines », explique-t-elle.
La majorité des syndicats ne veut pas entendre parler de suppressions de postes. Selon l’entourage du ministre, la création d’un secrétariat d’Etat chargé de la fonction publique, réclamée par les syndicats, serait un premier geste.
→ A (re) lire : [Infographie] Les chiffres-clés de la fonction publique en 2016