Elections législatives: premiers couacs pour La République en marche

A peine élu, le nouveau président de la République Emmanuel Macron a dû faire face à certaines tensions autour de son nouveau parti. La présentation d'une liste de candidats de La République en marche (LREM) aux législatives, censée incarner le changement, a été brouillée par de nombreux couacs.

Officiellement tout va mieux entre le Modem et En marche !, mais en réalité les relations sont toujours aussi fraîches. « François Bayrou a fait un caprice et un peu de cinéma à l'usage de ses vieux fidèles déçus », commente ainsi l’un des cadres du parti du président élu.

Le leader centriste a en tout cas obtenu quelques avancées puisque le conseiller de François Hollande, Gaspard Gantzer, à l’origine investi en Bretagne, a renoncé au bout de quelques heures avant d’être remplacé par une candidate Modem pour briguer cette investiture.

Obtenir des ralliements

Cette première crise au sommet masque en réalité un enjeu plus important pour Emmanuel Macron : obtenir des ralliements nombreux et importants à droite. « Emmanuel Macron veut nous détruire comme il l’a fait avec le PS », se lamente ainsi un membre des Républicains. Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a profité de cet épisode de tension dans le parti du président élu pour parler « d’attitudes de petits politicards et de petites combines ». Une façon d’inquiéter ceux qui seraient tentés de franchir le Rubicon. Il reste encore 148 candidats à investir dans La République en marche d’Emmanuel Macron.

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