Pour l'instant, ils n'ont aucun candidat du parti d’Emmanuel Macron face à eux ou face à leurs protégés. Bruno Le Maire, Thierry Solère, Franck Riester, Gilles Boyer, Benoist Apparu, Christian Estrosi ou encore Xavier Bertrand.
Certains sont des ténors de la formation Les Républicains, d'autres sont moins connus. Mais tous font partie de la droite modérée. Et la plupart ont proposé leurs coopération au nouveau président.
La stratégie d'Emmanuel Macron, c'est en quelque sorte de jeter un grand filet pour tenter de récupérer des poissons LR. Une façon de leur tendre la main en attendant la nomination éventuelle d'un Premier ministre de droite. Le nom d'Edouard Philippe, le maire du Havre, circule toujours.
Combien seront-ils à franchir le pas ? Trop tôt pour le dire. Chez un de ces élus dragués par le nouveau président, on explique avoir été « surpris » d'échapper à une concurrence Macron aux législatives.
Et on écarte le risque d'être associé à la majorité présidentielle : « S'ils n'ont mis personne face à nous, c'est qu'ils n'ont pas trouvé un candidat crédible. »
Chez Les Républicains, on minimise ces appels du pied macronistes. « Les électeurs n'attendent pas de nous qu'on se trahisse pour des places », met en garde le député Damien Abad.
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