Aujourd'hui, le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, espérait remettre son projet au coeur de la campagne. Mais il n'a pas échappé aux interrogations sur sa probable mise en examen, le 15 mars, avec toujours la même réponse : « Il n'y a qu'une chose qui compte, c'est la volonté du peuple. » L'homme prévoit, toujours, de réaliser 100 milliards d’économies. Avec un choc de compétitivité - pour relancer la croissance - de 40 milliards d’euros, de baisses de charges pour les entreprises. Et un soutien au pouvoir d’achat de 10 milliards.
Economies sur les dépenses publiques
Des efforts qui seront financés par des économies sur les dépenses publiques. Il ne renonce à aucun de ses objectifs : la fin des 35 heures, la refonte du Code du travail, le plafonnement des indemnités de licenciement, la retraite à 65 ans et la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. A l'exception des personnels soignants.
Rétablissement des allocations familiales
François Fillon comptait augmenter tous les taux de TVA de deux points. Finalement, cette hausse concernera uniquement le taux normal de TVA à 20%. C'est ce dernier qui rapporte le plus à l’Etat.
Le candidat souhaite mettre en place des baisses d'impôts pour les ménages via une hausse du plafond du quotient familial, qui passerait de 1 500 à 3 000 euros par demi-part, un niveau supérieur à celui de 2012. Il a, également, promis de rétablir les allocations familiales, au même niveau, pour tous les ménages.