Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
A Rome, Jean Luc Mélenchon a défendu sa recette assez complexe pour une autre Europe. Composée d'une part d'un plan A, autrement dit, une sortie concertée des traités européens et de la négociation d'autres règles pour le peuple européen qui, dit-il, ne veut plus d'une Europe où sont interdites l'harmonisation sociale et fiscale. Et d'autre part, en cas d'échec du premier projet, d'un plan B qui limiterait la sortie des traités à la France.
Mais avant le présent et l'avenir, retour au passé. Le candidat de la France insoumise a longuement visité le Forum romain. Et c'est en se dirigeant vers un temple du second siècle qu'il a raconté ce souvenir d'enfance :
« Figurez-vous que, à l'âge de quatre ans, j'ai gagné un concours de déguisement, avec une toge à bande rouge. Mais ça m'allait très bien. Donc là, voilà, il faut y penser à tout ce qu'il s'est passé là ». En somme, une jolie manière d'évoquer le tribun chargé, à l'époque de la Rome antique, de la défense des droits et des intérêts du peuple contre la classe privilégiée.
→ (Re) lire : Présidentielle 2017: Jean-Luc Mélenchon chiffre son programme