Mélenchon se livre à des confidences dans la Rome antique

Le candidat de la France insoumise participe ce week-end à Rome au 4e « sommet du plan B », organisé par La Sinistra italiana (gauche italienne), en présence d'autres dirigeants de partis de gauche radicale en Europe (France, Italie, Grèce et Allemagne). Ce samedi, il s'est aussi offert une plongée dans la Rome antique, ce qui l'a rendu d'une humeur solaire, propice à certaines confidences. D'autant plus, après avoir pu annoncer qu'il avait rassemblé les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle.

Avec notre correspondante à Rome,  Anne Le Nir

A Rome, Jean Luc Mélenchon a défendu sa recette assez complexe pour une autre Europe. Composée d'une part d'un plan A, autrement dit, une sortie concertée des traités européens et de la négociation d'autres règles pour le peuple européen qui, dit-il, ne veut plus d'une Europe où sont interdites l'harmonisation sociale et fiscale. Et d'autre part, en cas d'échec du premier projet, d'un plan B qui limiterait la sortie des traités à la France.

Mais avant le présent et l'avenir, retour au passé. Le candidat de la France insoumise a longuement visité le Forum romain. Et c'est en se dirigeant vers un temple du second siècle qu'il a raconté ce souvenir d'enfance :

« Figurez-vous que, à l'âge de quatre ans, j'ai gagné un concours de déguisement, avec une toge à bande rouge. Mais ça m'allait très bien. Donc là, voilà, il faut y penser à tout ce qu'il s'est passé là ». En somme, une jolie manière d'évoquer le tribun chargé, à l'époque de la Rome antique, de la défense des droits et des intérêts du peuple contre la classe privilégiée.

→ (Re) lire : Présidentielle 2017: Jean-Luc Mélenchon chiffre son programme

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