« Organisateur de la primaire, j'ai décidé de mettre fin à mes fonctions de porte-parole de François Fillon », écrit-il sur Twitter, rejoignant ainsi la longue liste des défections depuis mercredi parmi les soutiens de l'ex Premier ministre, mis en cause avec des membres de sa famille dans une affaire d'emplois présumés fictifs.
Outre son porte-parole, François Fillon a perdu depuis mercredi son trésorier de campagne (Gilles Boyer), son directeur-adjoint de campagne (Sébastien Lecornu), son représentant pour les affaires internationales (Bruno Le Maire), ainsi que de nombreuses personnalités de poids et petites mains de campagne. Selon Libération, près de 70 élus auraient déjà ouvertement lâché le candidat.
Hier encore, François Fillon, en meeting à Nîmes, disait ne rien vouloir lâcher, se posant en « combattant » et assurant que « la base » des militants le suivait.
Juppé se positionne
De son côté, Alain Juppé, a fait savoir ce vendredi matin par son entourage qu'il ne « se défilerait pas » si François Fillon se retire de la course à la présidentielle, à condition que toutes les troupes soient derrière lui, acculant encore plus l'actuel candidat de la droite.
En effet, arrivé en deuxième position lors de la primaire de la droite et du centre, en nomvembre dernier, le maire de Bordeaux ne veut pas jouer « les putschistes ». Mais il se dit « prêt », relatait également ce matin Le Parisien. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs validé aujourd'hui le premier parrainage d'un élu en faveur d'Alain Juppé.
(avec AFP)