Agée de 16 mois, Marwa est atteinte depuis septembre dernier d'un virus foudroyant.
Une maladie qui, selon les médecins, est « irréversible ». Trois experts estiment que la petite fille sera « incapable de faire des gestes de la vie courante et de pouvoir se déplacer ». Marwa restera « dépendante d'une suppléance respiratoire », d'une alimentation artificielle et de soins infirmiers intensifs.
Pour autant, les mêmes experts ont refusé de trancher le « dilemme éthique » sur la question de la poursuite du traitement. Les parents la souhaitent mais l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille est favorable à l'interruption des soins, au débranchement de la machine qui maintient Marwa en vie.
Le cas Vincent Lambert
Début février, le tribunal administratif a donné raison à la famille de la fillette. Une décision contestée par l'hôpital, qui a saisi le Conseil d'Etat.
Ce n'est pas la première fois que la haute instance est saisie d'un tel dossier. En juin 2014, le Conseil avait validé « la décision médicale de mettre fin au traitement » de Vincent Lambert. Deux ans et demi plus tard, le sort de ce tétraplégique en état végétatif déchire toujours sa famille.