Des insultes d'une extrême violence, des appels au meurtre par centaine, Twitter est devenu le théâtre d'une véritable chasse à l'homme. Une semaine après l'interpellation de Théo à Aulnay-sous-Bois, un policier vivant dans le Nord de la France a été présenté comme l'auteur du coup de matraque qui a provoqué de graves lésions dans la zone rectale du jeune homme. Sa photo, son nom et celui de sa compagne ont été publiés sur le réseau social.
L'anonymat enfin dévoilé pensaient les internautes. La rumeur s'est répandue comme une trainée de poudre. Le nom du policier s'est ainsi retrouvé dans le top 10 des mots clés les plus partagés sur lez réseau social. Appel au viol, au meurtre, à la vengeance, cette violence inouïe était en fait basée sur une information complètement fausse.
Le compte Twitter de la Police Nationale a en effet rétabli la vérité en indiquant que ce policier ne figurait pas parmi les agents mis en examen, avant d'inviter les internautes à signaler les comportements illicites sur sa plateforme Pharos.
Face au déferlement de haine dont il a été victime, le policier accusé à tort, lui, a décidé de porter plainte.