Il va falloir attendre encore un peu pour avoir la version finalisée du projet d'Emmanuel Macron. Au tout début du mois de mars vraisemblablement. Mais dans l'intervalle, pas question de laisser plus longtemps s'installer l'idée que le candidat d'En marche n'a pas de programme, comme ses adversaires, François Fillon en tête, ne cessent de le répéter. Ses conseillers ont donc décidé de monter au créneau en réunissant la presse.
Première riposte : expliquer qu'il ne faut pas confondre « slogan et programme ». Autrement dit, à ceux qui s'interrogent, par exemple sur la mesure phare que pourrait porter le candidat, un peu comme le revenu universel pour Benoit Hamon ou la réduction du nombre de fonctionnaires pour François Fillon, on répond qu'Emmanuel Macron est candidat à la présidentielle, pas au concours de la mesure la plus visible.
A l'annonce de propositions-chocs, Emmanuel Macron préfèrerait donc défendre une vision réformatrice globale même si ça nécessite plus de pédagogie. Il ne veut pas, nous dit-on, présenter un catalogue de quelques centaines de mesures dont beaucoup ne seront pas mises pas en œuvre - comme Marine Le Pen ou François Fillon - mais proposer un contrat à la nation à la manière de Barack Obama.
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