Ils seront 24 policiers et gendarmes. Des enquêteurs chargés de « vérifier que le comportement » des personnes employées dans les transports n'est pas « incompatible avec l'exercice de leurs fonctions ou des missions envisagées », explique le secrétaire général de la Défense et de la sécurité.
Louis Gautier, qui précise que 200 à 250 000 salariés sont « potentiellement en lien direct avec la sécurité des usagers » et pourraient donc « faire l'objet d'une enquête administrative poussée ». Le nouveau service pourrait voir le jour dès le 1er mars prochain.
Cette mesure s'inscrit dans le plan interministériel décidé après les attaques du Thalys et de l'aéroport de Bruxelles. Un plan destiné à renforcer la sécurité dans les transports, cible privilégiée des jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI).
Outre le nouveau service d'enquêtes, un appel à projets a été lancé pour un montant de 10 millions d'euros sur trois ans. Industriels, opérateurs et administrations de l'Etat doivent plancher sur le déploiement de nouvelles technologies pour cibler le plus rapidement possible les situations d'urgence dans les transports. Les premières propositions doivent être présentées d'ici trois semaines.