C'est d'abord une diversité de situations que dressent France Stratégie et la Dares, auteurs avec les partenaires sociaux. La situation des 15-19 ans, encore très scolarisés, n'a rien à voir avec les 20-24 ans, plus actifs, mais comptant aussi 13% de personnes « ni en emploi ni en formation ».
Le rapport souligne le sort des jeunes pas ou peu diplômés, frappés trois fois plus par le chômage que les diplômés du supérieur. Si les défauts du marché du travail sont le frein premier à l'insertion des jeunes, il y a d'autres facteurs appelés « périphériques » dans le rapport, mais loin d'être anodins, selon ses auteurs.
Un jeune issu de l'immigration, notamment africaine, et/ou vivant dans une banlieue ou dans une zone rurale, c'est autant d'obstacles qui lui barrent la route de l'emploi. Des capacités de mobilité réduite, une santé fragile, des conditions de logement difficiles, une maîtrise limitée des outils numériques sont encore des freins de taille sur lesquels insiste le rapport.
Un rapport en forme de bilan des actions publiques entreprises ces trente dernières années pour répondre à ce défi de l'emploi des jeunes. Des dispositifs multiples, à l'efficacité inégale, mais si complexe que parfois ils échappent aux publics éligibles et dissuadent certains employeurs d'embaucher, conclut le rapport.
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