Avec notre envoyé spécial à Mont-de-Marsan, Olivier Fourt
Le président de la République est arrivé en fin de matinée sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. C’est la deuxième base d’avions Rafale dans l’hexagone. Une base qui couvre tout l’arc de crise méditerranéen, de Gibraltar à la Syrie.
Dans son discours, François Hollande a effectivement salué « l’engagement et le sacrifice » des militaires et de leurs familles. Il a ensuite longuement évoqué la place de la France dans le monde. « Nous avons un message à délivrer au monde, et nous avons à prendre nos responsabilités dans le règlement des grandes questions internationales. La France ne peut pas vivre repliée sur elle-même. Un repli serait dangereux. Le monde est soumis aux influences et aux rapports de force. Nous devons garder notre autonomie de décision, décider par nous-mêmes et faire des choix qui correspondent à nos valeurs et à nos intérêts », a-t-il déclaré.
Le président a réaffirmé enfin son attachement à la dissuasion nucléaire. « Ce n’est pas là qu’il faut chercher à faire des économies », a-t-il insisté.
Enfin, il a répondu au chef d’Etat-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui plaidait récemment pour un budget de la Défense porté à 2% de la richesse nationale. « Il faut y parvenir dans les cinq ans. Il faut avoir cette perspective au-delà des majorités, s’inscrire dans le temps long. La France ne peut pas être un pays soumis à des mouvements d’humeur, des modes ou des emportements. La France, elle est espérée partout dans le monde », a conclu François Hollande.