Procès de Christine Lagarde: quand une polémique devient promesse électorale

L'issue du procès de Christine Lagarde a fait réagir l'ex-Premier ministre et candidat à la présidentielle, Manuel Valls. Au micro d'Europe 1, il a déclaré vouloir supprimer la Cour de justice de la République, symbole selon lui d'une justice à deux vitesses. Jugée négligeante dans l'affaire de l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais, la patronne du FMI n'a pas été condamnée.

Ce mercredi 21 décembre, l'ex-Premier ministre et candidat à la présidentielle française Manuel Valls a déclaré vouloir supprimer la Cour de justice de la République qui a jugé la patronne du FMI. Symbole selon lui d'une justice à deux vitesses, cette juridiction a effectivement jugé Christine Largarde coupable de négligence, mais l'a dispensée de peine.

François Bayrou, président du MoDem, qui n'a pas encore dit s'il serait candidat à l'élection présidentielle 2017 s'est saisi de la polémique sur la Cour de justice de la République, composée de douze parlementaires et de trois magistrats professionnels et compétente pour juger les infractions commises par les ministres et secrétaires d'État dans l'exercice de leurs fonctions.

Stéphane le Foll a tenu de son côté à rappeler le contexte de cette promesse de suppression de la Cour de justice de la République faite par François Hollande. 

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