« Arnaud Montebourg ou Manuel Valls, c’est le choix entre la corde ou le gaz ». Le tacle est d’un de ces élus en colère, un de ceux qui se cherchent depuis le forfait du chef de l’Etat un autre candidat.
Social démocrate, mais pas social libéral, Vincent Peillon, disent ses amis, c’est le point d’équilibre chez les socialistes. C’est aussi l’homme d’une des promesses phares du candidat Hollande : ex-ministre de l’Education, Vincent Peillon avait lancé le recrutement de 60 000 personnes, de quoi incarner la gauche, vantent ses proches face au champion de l’austérité François Fillon.
Le député européen n’a pas participé à la période la plus houleuse du quinquennat - déchéance de nationalité ou la loi travail -, il était absent et il est donc fâché avec personne.
C’est aussi ce qui pêche, dit un élu qui ajoute : « ça fait deux ans qu’on ne sait pas ce qu’il pense, encore moins ce qu’il peut proposer pour l’avenir. » Pour faire de ce retour éclair un retour gagnant, Vincent Peillon devra prouver qu’il n’est pas là uniquement pour contrer Manuel Valls.