Ce sera un «instant de vérité» : l'expression est la même chez plusieurs candidats. C'est dire l'enjeu qu'il y a derrière ce débat. Pour la première fois, ils seront tous côte à côte, en direct, face à des millions de téléspectateurs.
Lundi 19 septembre, la réunion de deux heures entre les équipes des rivaux s'est tendue au moment du tirage au sort. Résultat des courses : Nicolas Sarkozy sera au milieu du plateau, la meilleure place. Alain Juppé, lui, aura le privilège de clôre les débats. François Fillon, en revanche, se retrouve tout à droite du plateau, à côté du méconnu Jean-Frédéric Poisson.
Il a fallu aussi gérer les «petits caprices» des uns et des autres : Alain Juppé ne voulait qu'on filme les pupitres de peur qu'on voit ses notes. Nicolas Sarkozy a demandé que ces mêmes pupitres soient transparents. Et tout n'est pas réglé : une dernière réunion est prévue à la fin du mois.
Le chômage et la sécurité seront au coeur des échanges, encore faut-il que chaque candidat ait le temps d'en parler car avec huit candidats pour une émission de deux heures, ça donne 15 minutes par candidat. Bruno Le Maire s'en inquiétait récemment : «c'est un problème, car il faut qu'il se passe quelque chose».