Le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls en ont fait leur première cible. Et c'est loin de le déranger, si l'on en croît Nicolas Sarkozy, ce lundi : « Ce n’est pas parce que nous croyons en la démocratie qu’on doit être faible. Un homme d’Etat n’a pas le droit d’être naïf. »
Nicolas Sarkozy a trouvé son angle d'attaque : lui, serait l'homme d'action face à un pouvoir immobile. Et il en tire profit au sein de son camp.
Chez les sympathisants des Républicains, c'est l'ancien président qui rassure le plus, selon les sondages, devant Alain Juppé et son « identité heureuse ». Nicolas Sarkozy : « Je voudrais en finir une bonne fois pour toute avec cette idée folle que tout mérite d’être respecté avec la même considération. Je n’accepte pas les accommodements prétendus raisonnables avec les extrémistes. »
Appel aux électeurs du FN
Avec lui, pas d'accommodements. Du burkini au regroupement familial, en passant par le retour des contrôles aux frontières, Nicolas Sarkozy multiplie les messages destinés autant à une partie de la droite qu'aux électeurs du Front national : « Nous sommes Français et nous désirons de toutes nos forces le demeurer et le transmettre à nos enfants, comme nos parents l’ont transmis. »
Et l'ancien président n'est pas prêt de lâcher le filon. Il devrait reparler sécurité en fin de semaine dans les Alpes-Maritimes, un département encore meurtri par l'attentat de Nice.