Attentat de Nice: deux nouvelles personnes placées en garde à vue

Alors que la polémique sur le dispositif de sécurité le soir du 14 juillet se poursuit, l'enquête sur l'attentat, elle, avance. Les enquêteurs cherchent toujours à établir les soutiens logistiques et les complicités dont aurait pu bénéficier l'auteur de l'attentat. Deux autres hommes ont été placés en garde à vue.

Deux hommes, interpellés lundi, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet. Encore une fois, le téléphone du terroriste a permis de remonter jusqu'à eux. En effet, les deux individus figureraient sur des photographies retrouvées dans le portable du tueur.

Les quelque 400 enquêteurs mobilisés cherchent toujours à déterminer les soutiens logistiques et les complicités dont il a pu bénéficier.

Actuellement, quatre hommes, âgés de 21 à 40 ans, et une femme de 42 ans ont été mis en examen jeudi soir et placés en détention provisoire dans le cadre de cette enquête. Ils font partie de l'entourage de l'auteur de l'attaque. Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. ont été mis en examen pour « complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste », tandis qu’un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z, est poursuivi pour « infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste », puisqu’ils sont soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d'être abattu.

À l'instar du tueur, jamais fiché pour radicalisation islamiste, les cinq mis en examen étaient inconnus des services antiterroristes.

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