Hommage aux résonances intimes. Le petit-fils de Jacques, Martin Chirac, tout juste 20 ans, chemise blanche sur larges épaules s'est exprimé avec des mots parfois hésitants.
« Mon grand-père ne s'occupait guère de mes devoirs, mais pour lui, il fallait m'initier à l'essentiel. Notre rendez-vous était ici. Le quai Branly est une histoire de famille à laquelle nous accordons tous énormément d'importance », a-t-il déclaré.
Toute la famille élargie, « la chiraquie », a fait le déplacement. Au premier rang, Alain Juppé, « le meilleur d'entre nous » disait Jacques Chirac. Le candidat à la primaire goûte le moment, s'attarde avec les proches sous les flashs des photographes. Plusieurs rangs derrière, François Baroin joue l'indifférence. Leur poignée de main sera presque furtive, voire glaciale. Ce dernier est l'allié de Nicolas Sarkozy, le rival d'Alain Juppé à la primaire à droite.
François Hollande s'inscrit dans les pas de Jacques Chirac
Lui aussi a été adoubé, Jacques Chirac avait dit voter pour lui en 2012. « Jacques Chirac, parce qu'il aime la France, a toujours été attiré par les civilisations étrangères, par les autres peuples. C'est profondément cela qui caractérise notre pays. Pour être aimé, il faut aimer les autres », a déclaré le chef de l'Etat.
Candidat subliminal, François Hollande aujourd'hui se souvient. Candidat déclaré en 2011, tenu pour quantité négligeable, il avait eu cette phrase « en politique, à la fin, ceux qui l'emportent, ce sont toujours les aimables ».
Archives RFI: Le 20 juin 2006 Jacques Chirac a inauguré « son » musée