France: une puce téléphonique retrouvée dans la cellule d'un jihadiste présumé

Une puce téléphonique contenant des centaines d'informations retrouvées... dans la cellule d'un jihadiste. Depuis juillet 2015, Sid Ahmed Ghlam, l'auteur de l'attentat raté contre une église de Villejuif et meurtrier présumé d'Aurélie Châtelain, utilisait son téléphone depuis sa cellule de la prison de Fresnes, comme le révèle Le Figaro. Des communications qui s'arrêtent mystérieusement le 13 novembre 2015, jour des attentats de Paris.

Il était pourtant à l'isolement, sans contact avec d'autres détenus. Mais cela n'aura pas suffi. Pendant 5 mois, Sid Ahmed Ghlam communique avec l'extérieur. En juillet 2015, l'étudiant algérien en informatique de 24 ans réussit à se procurer un téléphone et échange des milliers de conversations par sms et appels.

C'est lors d'une fouille de la cellule que la puce est retrouvée par les surveillants. Ainsi que des pedigrees d'individus partis pour la Syrie notés sur des feuilles de papier. Mais ce qui étonne le plus les enquêteurs c'est l'arrêt brutal de ces communications le jour des attentats de Paris. La police s'interroge donc sur d'éventuels liens entre Sid Ahmed Ghlam et les individus impliqués dans les attaques du 13 novembre.

Lors d'une audition, il avait accusé Samy Amimour, l'un des assaillants du Bataclan, d'avoir tué Aurélie Châtelain. Proche de la filière dite des Buttes-Chaumont, Sid Ahmed Ghlam avait également séjourné à Reims en 2014 à quelques mètres du domicile de Saïd Kouachi, auteur de l'attentat contre Charlie Hebdo. L'ensemble des documents retrouvés dans la cellule a été transmis aux services de renseignements.

 

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