«Les Visiteurs 3», chronique d’une déception annoncée

Les Visiteurs sont de retour. 23 ans après l'énorme succès du premier épisode, Jacquouille la Fripouille et son maître Godefroy de Montmirail se retrouvent pour une nouvelle aventure, en pleine Révolution française. « Les Visiteurs 3 - La Révolution » est sorti mercredi dernier en salles en France. Et le film a fait moins parler de lui pour ses qualités artistiques que pour des polémiques : journalistes privés de projections, un seul comédien noir au casting, Pascal Nzonzi, ne figurant pas sur l'affiche…

Même musique, même duo d'acteurs : Jean Reno reprend son rôle de Godefroy de Montmirail et Christian Clavier celui de son serviteur Jacquouille. Il y a aussi le même réalisateur, Jean-Marie Poiré, mais 23 ans après, la magie du premier film s'est dissipée.

Les Visiteurs dans la tourmente révolutionnaire

Cette fois les Visiteurs, coincés en 1793, la période de la Terreur en pleine Révolution française, vont tenter de retourner dans le passé, et, en passant, de libérer le fils du roi. Christian Clavier alias Jacquouille gesticule, Jean Reno alias Godefroy, dit « le Hardi », apparaît monolithique. Seuls tirent leur épingle du jeu des nouveaux venus : Karin Viard et Franck Dubosc, irrésistibles en aristocrates pris dans la tourmente révolutionnaire.

L'argent n'a pas d'odeur

Mais en 1h50 de film, l'humour scatologique sur les odeurs semble bien long et répétitif. Gaumont a produit le film pour 25 millions d'euros. Et espère rentrer dans ses frais, à défaut de rééditer le succès du premier film, 14 millions de spectateurs en 1993.

 

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