L'ancienne ministre parviendra-t-elle à décrocher les 20 parrainages de parlementaires nécessaires à sa candidature ? Dans l'entourage de son ancien mentor Nicolas Sarkozy, on n'y croit guère. Quoi qu'il en soit, Nadine Morano a choisi de tracer sa route et franchit une étape de plus.
Pour le début de sa campagne, l’eurodéputée continue à marteler les thèmes qui lui sont chers : l'immigration et l'islam. Nadine Morano joue ainsi les équilibristes entre la droite et l'extrême droite, le tout pour « Servir la France », comme l'indique son slogan de campagne. Quitte à parfois franchir la limite. En septembre dernier, sur France 2, elle avait affirmé, citant De Gaulle, que la France était un pays de « race blanche ». Des propos qui avaient conduit le président du parti Nicolas Sarkozy à lui retirer son investiture aux régionales.
Depuis, les relations entre l'ex-chef de l'Etat et son ancienne protégée étaient glaciales. Mais désormais, dans les deux camps, on calme les choses. Un tête à tête est d'ailleurs prévu mercredi soir. Les derniers sondages créditent Nadine Morano de 3 % des voix à la primaire du parti Les Républicains.