Avec plus de 3,5 millions chômeurs et une dette de l'assurance-chômage de près de 26 milliards d'euros fin 2015, un effort de redressement financier est inéluctable.
Patronat et syndicats ne disposent cependant que d'un choix restreint de mesures : réduire la durée d'indemnisation, réduire le montant des allocations-chômage ou augmenter les cotisations. Jusqu’ici, les syndicats rejettent les deux premières solutions et les employeurs refusent la troisième.
La dégressivité des indemnisations a également été évoquée pour inciter à reprendre un emploi le plus vite possible mais cette mesure, mise en œuvre de 1992 à 2001, n'a pas fait la preuve de son efficacité.
Les organisations syndicales proposent de taxer davantage les contrats de courte durée afin de les rendre moins attractifs et favoriser l'emploi pérenne. En effet, la solution réside avant tout dans la baisse du chômage qui réduirait le nombre de bénéficiaires de l'indemnisation et augmenterait d'autant le nombre des cotisants.